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L' APCB

Amitié passion cheval breton.

   La domestication des bovins et des équidés a engendré un métier aussi délicat qu'essentiel : l'art du maréchal ferrant. Le ferrage d’un cheval n’est pas une mince affaire.
   Le premier travail consiste à enlever l'ancien fer. Pour cela le maréchal-ferrant utilise les tricoises, sortes de tenailles à long manche. Ensuite l'excédent de corne est enlevé avec le boutoir et le "rogne-pied", outils formés d'une lame, en s'aidant de la mailloche qui est le mateau typique du maréchal-ferrand (aussi appelé brochoir ou marteau à ferrer). Pour terminer le parage du sabot, le dessous est nettoyé avec la rainette et les côtés limés avec la rape. Pendant ce temps, le fer chauffe dans la forge ; il est à la bonne température lorsqu'il devient d'un rouge soutenu. Le maréchal-ferrant l'ajuste alors sur le sabot, opération caractérisée par l'odeur de la corne brûlée. Au besoin, le fer est ajusté, puis, il est mis en place et broché avec des clous à tête carrée. Il faut enfoncer les clous sans blesser le cheval. Les pointes des clous sont ensuite coupées et la partie restante replié dans le sabot. Un dernier coup de rape pour la finition...
   Il faut compter environ 20 minutes par fer. Quant l'ouvrage est terminé, le maréchal-ferrant regarde toujours le cheval partir pour s'assurer que le travail est correct.
   Le plus souvent, le ferrage s'effectue librement avec un animal docile. Pour les animaux plus difficiles, le maréchal-ferrant utilise le travail. Sans constituer réellement un outil, le travail, aussi appelé "travail à ferrer", est un bâti dans lequel le cheval est entravé à l'aide de sangles. Cet outil est utilisé pour les chevaux de trait, dont les pieds seraient trop lourds à porter par un homme.
   Cette maîtrise exige disciple, rigueur et patience. Ne pas brusquer le cheval, lui parler, l'habituer aux mouvements mais éviter les gestes brusques, minimiser les bruits et lui consacrer une heure, parfois plus si un abcès à soigner est décelé.